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04 avril 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Il sera possible d’élever des poules pondeuses à Ville-Marie

©Depositphotos

Ces gallinacées risquent de caqueter dans les arrière-cours de Ville-Marie dès ce printemps. La municipalité est en voie d’abroger son règlement municipal interdisant les animaux de ferme en périmètre urbain sur des terrains de moins de deux âcres.

L’avis de motion, donné au conseil du 3 avril, ouvre la porte à l’abrogation du règlement existant sur les animaux en ville. «Les citoyens dont la cour répondra aux critères adoptés pourront élever jusqu’à cinq poules pondeuses par foyer, a indiqué le maire, Bernard Flebus. Ce projet est à l’étude depuis environ un an. Nous souhaitons l’adopter assez tôt pour que ceux qui le désirent puissent se procurer leurs poules à temps.»
Cette idée d’autoriser l’élevage de poules pondeuse découle du souhait du maire, d’en avoir dans sa propre cour, auquel s’ajoute la demande de plusieurs autres citoyens qui rêvaient aussi consommer des œufs frais. L’intérêt croissant envers le jardin communautaire de Ville-Marie a déjà illustré l’attrait des urbains envers la production de leur nourriture. Pour le maire Flebus, Ville-Marie est la ville la plus propice à ce type d’expérience, compte-tenu de sa minuscule superficie entourée d’une immense campagne.
Critères
Ville-Marie s’est inspirée du règlement de Gatineau pour structurer son propre règlement. Les éleveurs de poules pondeuses en herbe devront toutefois respecter des critères préétablis. «Ces critères répondent aux paramètres de bien-être animal, de construction et de nuisances, a poursuivi le maire Flebus. Tout d’abord, il faudra être soit propriétaire, soit avoir obtenu l’autorisation de votre propriétaire si vous êtes locataire. Il ne sera pas question d’aménager un poulailler de ville à deux pas de la porte du voisin.»
Cette ouverture des municipalités à l’élevage des poules en milieu urbain s’est déjà fait sentir ailleurs en province. Plusieurs villes telles Chambly, Drummondville, Sorel-Tracy ont modifié leur règlement municipal en ce sens au printemps 2016. D’autres municipalités l’avaient autorisé voilà plusieurs années. Les poules avaient même été autorisées en 2015, dans des espaces d’au moins 3000 mètres carrés, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, sur l’île de Montréal.
Le Refuge pour animaux du Témiscamingue s’assurera qu’il n’y a pas de maltraitance chez les poules urbaines de Ville-Marie selon le maire Bernard Flebus. Il sera important aussi que les intéressés prévoient ce qu’il adviendra de leurs poules une fois l’automne venu, car l’abattage ne sera pas autorisé sur les terrains pour des raisons sanitaires.
 

©TC Media - Lucie Charest

Bernard Flebus, maire de Ville-Marie, fait lui-même partie de ceux qui comptent élever des poules pondeuses dans sa cour arrière.

Ce projet est à l’étude depuis environ un an. Nous souhaitons l’adopter assez tôt pour que ceux qui le désirent puissent se procurer leurs poules à temps. -Bernard Flebus

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