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26 avril 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le Conseil de presse retient la plainte de la DPJ contre La Frontière

©TC Media - Philippe de la Chevrotière

Dans le cadre d'une plainte déposée contre l'hebdomadaire La Frontière par le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) en 2016, le Conseil de presse du Québec retient les deux griefs contre le journal.

La DPJ reprochait à l'article «Trois adolescentes en fugue retrouvées à Val-d'Or», publié le 6 mars 2016, d'identifier injustement les trois personnes mineures et le refus de retirer cette information. L'article relatait que trois jeunes filles ayant fugué du Centre jeunesse de Rouyn-Noranda avaient été retrouvées saines et sauves.

Plus précisément, la DPJ reprochait à La Frontière d’avoir mentionné que les fugueuses résidaient au Centre jeunesse de Rouyn-Noranda, et non d’avoir écrit leur nom. L’organisme estimait que cette mention contrevenait à la Loi sur la protection de la jeunesse.

Dans sa réplique, La Frontière a fait valoir que les informations alors rapportées dans l’article provenaient de la Sûreté du Québec, qui avait identifié les jeunes filles, ainsi que des parents de celles-ci, qui avaient précisé qu’elles vivaient au Centre jeunesse. La Frontière notait également que les informations étaient largement diffusées sur les réseaux sociaux, conformément au souhait des familles. Le Journal estimait que ces informations étaient d’intérêt public et qu’il était de ce fait justifié de les diffuser.

Dans une décision partagée, le Conseil de presse constate d’abord, que dans un premier temps, qu’au moment où les autorités et les familles tentaient de retrouver les jeunes filles en fugue, l’intérêt public justifiait leur identification. Cependant, une fois retrouvées, ces jeunes filles devaient retourner dans l’anonymat. Dans le contexte d’un article de suivi, comme celui mis en cause, l’intérêt du public ne justifiait plus l’identification des jeunes filles. Quatre membres du conseil sur six ont jugé qu’il s’agissait d’un manquement déontologique.

De même, au vu de la décision précédente, le grief contre La Frontière est retenu quant au refus du journal de retirer ses informations.

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