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24 avril 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Un Rouynorandien à un pas de s’envoler pour les étoiles

Charles-Philippe Lajoie parmi les finalistes de l’Agence spatiale canadienne

©Agence spatiale canadienne

Charles-Philippe Lajoie, ce Rouynorandien d’origine qui demeure maintenant à Baltimore, n’est plus qu’à une étape de réaliser son rêve de devenir l’un des prochains astronautes canadiens.

Le 24 avril, le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a dévoilé la liste des 17 finalistes retenus par l’Agence spatiale canadienne (ASC) pour les ultimes évaluations en ce sens. M. Lajoie en fait partie. En août, il saura donc si sa candidature figure parmi les deux qui obtiendront le privilège de devenir l’un des deux prochains aspirants astronautes qualifiés.

Bond de géant

Il s’agit d’un bond de géant pour ce Rouynorandien qui a grandi en regardant les étoiles du ciel abitibien. Il figurait en effet parmi les 3772 candidatures déposées à l’ASC lors du lancement de la présente campagne de recrutement, amorcée en juin 2016.

Une première sélection, effectuée au début de février, avait ramené la liste à 72 candidats. À ce moment, Charles-Philippe Lajoie nous avait confié se préparer aussi bien physiquement que mentalement pour les dernières épreuves.

Encore du travail à faire

Advenant le cas où l’ASC le retienne pour en faire un des deux astronautes qui seront nommés en août, M. Lajoie devra redoubler d’efforts pendant au moins deux ans encore avant de pouvoir réaliser ce rêve qu’il caresse depuis l’adolescence.

«Nous devrons nous rendre à Houston suivre une formation en compagnie de la dizaine d’astronautes que la Nasa aura recrutés de son côté, avait-il indiqué en février. Nous allons passer à travers beaucoup d’entraînements physiques et psychologiques et aussi nous familiariser avec tous les systèmes avec lesquels nous devrons travailler dans l’espace. C’est seulement après cette formation rigoureuse que nous pourrons officiellement porter le titre d’astronautes.»

Déjà la tête dans les étoiles

En attendant, ce détenteur d’un doctorat en physique et astronomie de l’Université McMaster à Hamilton en Ontario poursuit son travail au Space Telescope Science Institute de Baltimore, où il travaille depuis cinq ans.

«Je fais partie de l’équipe du télescope spatial James-Webb, le plus grand et le plus complexe du genre, avait-il alors raconté en février. Ça va nous prendre trois mois pour aligner ses 19 miroirs lorsqu’il sera placé en orbite. La manière dont notre équipe opère et détaille les processus de fonctionnement ressemble beaucoup à ce que les astronautes font dans la Station spatiale internationale. Mon travail va donc peut-être favoriser ma candidature.»

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