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24 avril 2017

Entente de principe pour les professionnels du Cégep

©TC Media - Archives/Marie-Hélène Paquin

Sans convention collective depuis mars 2015, les professionnels du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue seront appelés à se prononcer sur une entente de principe entre leur syndicat et le gouvernement. L’assemblée aura lieu le 4 mai.

En décembre 2015, on se souviendra que de nombreux points avaient été réglés au même moment où le front commun des Cégeps avait signé des ententes sectorielles et intersectorielles.

«Tout ce qui concerne les retraites, le salaire, les conditions de travail, les vacances était réglé depuis décembre 2015», a rappelé Louis Paré, délégué syndical des professionnels du Cégep affilés au Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Toutefois, sur le plan de l’équité salariale, les professionnels des cégeps n’étaient pas parvenus à une entente. «La question de l’iniquité salariale provient du fait qu’on avait une multitude de catégories d’emploi qui ont été ramenées à un nombre beaucoup inférieur. On a regroupé beaucoup de catégories et ç’a eu un impact sur certains salaires. Dans les cégeps, ça touche de façon très négative la moitié du personnel professionnel», a fait valoir M. Paré.

Inégalité hommes-femmes

En effet, plusieurs professionnels verraient leur salaire grandement diminué s’ils acceptaient la proposition patronale actuelle. «Ça s’ajoute à des baisses de salaire que l’on constate depuis 2000, a ajouté M. Paré. À ce moment, on était pas mal à parité avec les professeurs. On a des tâches qui s’apparentent, en termes de complexité, à celles des profs. Mais depuis 2000, notre salaire baisse beaucoup.»

En 15 ans, l’écart salarial entre les deux catégories d’employés s’est creusé de 21 %. De plus, comme plus de la moitié des professionnels des cégeps sont des femmes, la situation crée de facto une iniquité salariale entre les hommes et les femmes.

Passer au vote

Après deux ans de négociations qui n’avançaient pas, les professionnels affiliés au SPGQ ont décidé d’en venir à une entente de principe. «On en a convenu qu’on était pas mal au bout du rouleau en termes de négociations», a avoué M. Paré.

On en a convenu qu’on était pas mal au bout du rouleau en termes de négociations -Louis Paré

Pour ce qui est des ententes sectorielles et intersectorielles, rien n’a vraiment changé depuis décembre 2015. «Ce qui a changé, c’est l’engagement du gouvernement de former des comités pour essayer de régler toute la question de l’équité salariale au collégial», a fait valoir M. Paré.

L’entente de principe sera donc présentée aux 34 membres du SPGQ travaillant au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue lors d’une assemblée prévue le 4 mai. Les membres seront ensuite appelés à voter. La compilation des votes des 16 cégeps québécois affiliés au SPGQ déterminera par la suite si les syndiqués signent ou non une nouvelle convention collective.

Les professionnels

Les employés professionnels d’un cégep sont ceux qui ne sont ni des enseignants, ni des employés de soutien, ni des cadres. Ce sont des bibliothécaires, des responsables des sports, des aides pédagogiques individuelles (API), des responsables des communications, etc.

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