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22 avril 2017

Des finissants sollicités avant même la fin de leurs études

Technologie de l’électronique industrielle

©TC Media - Anne Blondin

Les finissants de la technique en électronique industrielle ont présenté leur projet de fin d’année le 21 avril. Plusieurs entreprises ont déjà courtisé les 17 finissants du programme.

Le professeur Jean-Yves Denis et ses collègues étaient tous aussi fébriles que ses étudiants de présenter les différents projets.

On parle beaucoup d’automatisation dans les mines, mais les gens ne font pas le lien avec notre programme -Jean-Yves Denis

«La présentation publique est une façon de promouvoir notre programme, a affirmé M. Denis. Même s’il y a une grande demande sur le marché du travail pour nos finissants, il est parfois difficile de recruter de nouveaux étudiants. Les gens ne connaissent pas nécessairement ce que l’on fait.»

©TC Media- Anne Blondin

Des étudiants ont travaillé sur l'automatisation d'un simulateur de treuil de mine.

La technique en électronique industrielle permet aux finissants d’être des acteurs-clés au niveau de l’automatisation des procédés industriels, de faire de l’instrumentation tout en ayant une base en mécanique.

«Plusieurs entreprises, dont Hydro-Québec, viennent recruter nos étudiants avant même qu’ils terminent leur programme en raison de la pénurie de main-d’œuvre, a expliqué M. Denis. Et nous n’avons pas suffisamment de finissants pour répondre à toutes les demandes.»

Un an d’effort

Neuf projets ont été présentés par les équipes de finissants. Ils ont commencé leurs démarches au début de l’année scolaire, soit en septembre. Les étudiants pouvaient choisir leur projet dans les limites de la faisabilité.

Samuel Trépanier et Jérôme Filion ont travaillé sur un robot qui était commandé à l’aide d’une manette de XBOX. Ils ont également revu le fonctionnement du bras articulé et des roues du robot. Leur objectif était de permettre à leur robot de prendre des objets et de se déplacer.

«Notre projet s’est fait en deux phases, a indiqué Samuel Trépanier. Nous avons d’abord fait la planification de toutes nos tâches pendant la première session. Dans un deuxième temps, nous avons exécuté notre projet.»

«Nous avons mis près de 10 heures par semaine sur notre projet de robot depuis 10 semaines, a souligné Jérôme Filion. On s’est rendu compte que notre projet était beaucoup plus exigeant qu’on le croyait au départ.»

Les deux coéquipiers voulaient rendre leur robot autonome, mais ont réalisé en faisant leur projet qu’il y avait beaucoup plus de contraintes qu’ils ne l’avaient imaginé au départ.

Choix intéressant

Samuel Trépanier a avoué avoir fait le bon choix de programme en s’inscrivant en Technologie de l’électronique industrielle. «C’est un programme qui réunit un peu toutes les compétences que l’on retrouve dans le milieu industriel, a-t-il dit. On a touché un peu à l’informatique, à l’électronique, à l’électricité, la mécanique et même à la pneumatique.»

«J’ai aimé le volet de l’automatisation, a ajouté Jérôme Filion. Il y a plein de tâches que les gens font que l’on peut rendre automatiques.»

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