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09 mars 2017

Près de 3 500 chutes dans les établissements de santé de la région

©gracieuseté depositphotos.com/yacobchuck1

Selon les données transmises au ministère de la Santé et des Services sociaux, 3 457 chutes ont été répertoriées entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016 dans les différents établissements de santé de l’Abitibi-Témiscamingue.

La très grande majorité des chutes rapportées l’ont été dans les centres hospitaliers (CH) et dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), soit 3 107 des 3 457 chutes répertoriées.

La directrice de la qualité, évaluation performance et éthique du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, Maggy Vallières, a affirmé en entrevue prendre la situation au sérieux.

«Pour chaque chute, nous faisons l’analyse des circonstances, a-t-elle indiqué. Nous vérifions s’il y avait des objets encombrants qui ont pu être responsables de la chute, si l’éclairage était suffisant ou si cela est lié à la situation clinique de l’usager. Par la suite, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire les risques.»

Pour chaque chute, nous faisons l’analyse des circonstances -Maggy Vallières

Grille de détection

Plusieurs mesures sont déjà présentes dans les différents établissements de santé de la région. «Les chutes sont liées à des causes multifactorielles, a poursuivi Mme Vallières. Le personnel va évaluer les risques et faire un plan d’intervention au besoin.»

Les principaux facteurs évalués sont le besoin d’aide à la marche, les problèmes aux pieds, le trouble de désorientation, les problèmes de vue, les problèmes d’équilibre, la médication de l’usager ainsi que les problèmes cognitifs.

Adaptation des approches

Plusieurs modifications ont été apportées au cours des dernières années afin de favoriser le maintien de l’autonomie des personnes âgées.

«Nous savons qu’une personne âgée qui reste alitée va voir sa santé se détériorer plus rapidement, a expliqué Mme Vallières. Elle va perdre de sa masse musculaire, son endurance à l’effort, sa pression artérielle et même perdre sa capacité pulmonaire. C’est pourquoi nous voulons favoriser la marche chez nos usagers âgés. Nous préférons que ceux-ci soient actifs avec un certain encadrement que complètement immobilisés ou alités.»

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