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23 mars 2017

Beaucoup d’incertitudes à la veille de l’implantation d’OPTILAB

Les employés du laboratoire manifestent

©TC Media - Anne Blondin

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, maintient que le projet OPTILAB entrera en fonction le 1er avril comme il l’a décrété. À la veille de son implantation dans la région, les questions sont nombreuses concernant la préservation des échantillons sanguins.

La mise en place d’OPTILAB aura pour conséquence d’envoyer les échantillons sanguins et les biopsies considérés non urgents au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) à Montréal pour qu’ils y soient analysés. À neuf jours de la mise en œuvre du projet, plusieurs questions restent sans réponses, dont les méthodes de transport et de conservation des échantillons.

Il n’existe pas à l’heure actuelle de système de traçabilité des échantillons. -Jessica Baril

«Il n’existe pas à l’heure actuelle de système de traçabilité des échantillons, a expliqué la technologiste au laboratoire médical de l’hôpital de Rouyn-Noranda Jessica Baril. Nous n’avons pas le même système informatique qu’au CUSM. Alors nous allons faire l’échantillonnage ici, cela va se rendre à Montréal, mais entre temps, nous ne serons pas en mesure de savoir où sont les échantillons.»

Si le personnel des laboratoires de l’Abitibi-Témiscamingue n’a que peu d’informations sur ce qui va se produire à partir du 1er avril, Mme Baril croit qu’il en va de même pour le personnel de Montréal. «Ce que nous savons, c’est que les échantillons vont devoir se rendre à Montréal, a-t-elle indiqué. On ne sait pas comment et je suis presque convaincue que Montréal ne sait pas encore comment ils vont gérer ça. C’est inquiétant pour les patients parce que même si leur échantillon est considéré non urgent, cela ne veut pas dire que ce n’est pas important.»

Dernier espoir

Les technologistes en laboratoire affiliés à l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) de la région manifestent les 23 et 24 mars pour obtenir un moratoire sur le projet OPTILAB.

«Le gouvernement et M. Barrette vont frapper un mur concernant la qualité des services en allant de l’avant avec le projet OPTILAB, a fait savoir Jacques Michel Audet, représentant régional de l’APTS. La région va perdre la gestion et la gouvernance des laboratoires à partir du 1er avril.»

L’incertitude règne concernant les mesures qui seront mises en place. «Pour l’instant, nous n’avons aucun dialogue avec le gouvernement et le ministère, a poursuivi M. Audet. Pourtant, ce sont des enjeux importants pour les technologistes de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.»

Appel aux députés

Les syndiqués de l’APTS demandent à la population de la région d’envoyer une carte postale virtuelle à leur député afin de montrer leur désaccord avec la mesure. Il est possible de le faire en allant à l’adresse alerteoptilab.aptsq.org.

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