Un premier Salon stages et emplois pour le Cégep et l’UQAT

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Bien que des foires de l’emploi aient déjà eu lieu par le passé au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et à l’UQAT, les deux institutions d’enseignement se sont unies pour la première fois pour tenir le Salon stages et emploi, qui avait lieu le 16 mars.

Le choix de la date n’a pas été laissé au hasard. «Le premier objectif en le faisant en mars est vraiment de favoriser une rencontre entre nos étudiants diplômés et nos employeurs, a souligné Nicole Langlais, directrice des Communications et des Affaires étudiantes au Cégep. On est en grande pénurie de main-d’œuvre en Abitibi-Témiscamingue, donc des étudiants qualifiés, tant au Cégep qu’à l’UQAT, vont être capables de répondre aux besoins de main-d’œuvre. Comme l’université termine en avril et le Cégep, en mai, le mois de mars semblait tout indiqué.»

Les étudiants ont donc eu accès à des entreprises ou organisations qui offrent des opportunités de stages, d’emplois d’été et d’emplois permanents, dans le cas des finissants. 42 employeurs ont répondu à l’appel et les organisateurs ont même dû en refuser, faute d’espace. Ceux-ci provenaient de toutes les sphères économiques, tant industrielle, commerciale que des entreprises de services. Villes, commissions scolaires, entreprises et firmes de consultants étaient de la partie.

Des étudiants qualifiés, tant au Cégep qu’à l’UQAT, vont être capables de répondre aux besoins de main-d’œuvre -Nicole Langlais

«Les entreprises et les organismes qu’on a invités, on leur a demandé de vraiment pouvoir offrir des opportunités d’emploi à court et moyen terme, pas seulement dans 10 ans», a indiqué Anne Beaulieu, animatrice à la vie étudiante et responsable du placement étudiant à l’UQAT.

Belle réponse

Les entreprises sélectionnées correspondaient bien entendu à l’offre de programmes des deux établissements d’enseignement supérieur. Le Salon a même été l’occasion pour certains employeurs de réaliser des entrevues d’embauche avec des étudiants en alternance travail-études dans les programmes plus techniques.

Tenu de 10 h à 19 h, le Salon avait déjà attiré plusieurs dizaines d’étudiants lors de notre passage, vers 11 h. «C’était une de nos craintes, que les étudiants ne viennent pas, a avoué Nicole Langlais. Mais les étudiants ont bien répondu, ça circule beaucoup depuis ce matin.» Déjà, l’événement semblait couronné de succès. «On est vraiment contents», a appuyé Anne Beaulieu.

Commentaires