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08 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Trois nouvelles aires protégées en 2017

Il faudra encore patienter avant d’atteindre la cible de 12 %

©TC Media - Patrick Rodrigue

Même si trois nouvelles aires protégées devraient voir le jour dans la région en 2017, il faudra faire encore preuve de patience avant de voir l’Abitibi-Témiscamingue soustraire 12 % de son territoire à toute forme d’exploitation.

En juillet 2015, des données publiées par l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue laissaient entendre que d’ici la fin de 2016, les aires protégées de la région allaient couvrir près de 7760 km2, soit 12 % des quelque 64 650 km2 de l’ensemble de sa superficie. Cette cible devait être atteinte grâce à l’ajout d’une quinzaine de nouveaux sites. Or, en date de la fin janvier 2017, rien n’avait bougé.

Une question de temps

Ce n’est toutefois qu’une question de temps, a mentionné Clément Falardeau, relationniste au ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Ainsi, en 2007, quatre réserves de biodiversité (depuis fusionnées en trois) avaient fait l’objet d’audiences du BAPE. Celles-ci devaient permettre au Ministère d’ajouter 350 km2 au réseau d’aires protégées de l’Abitibi-Témiscamingue. Dix ans plus tard, le mémoire qui leur confère un statut permanent sera enfin soumis au Conseil des ministres. Il sera ensuite publié pendant 45 jours dans la Gazette officielle du Québec. Puis, le ministre de l’Environnement publiera un avis ministériel pour finaliser l’attribution du statut permanent.

«Huit réserves projetées ont aussi fait l’objet d’une audience du BAPE en 2012-2013. Celles-ci couvrent environ 960 km2. Ces territoires sont déjà protégés administrativement, mais il reste encore plusieurs étapes à franchir avant de présenter le mémoire final au Conseil des ministres», a précisé M. Falardeau.

1700 km2 en 12 projets

Par ailleurs, 12 territoires ont aussi été soumis à une consultation publique de janvier à mars 2016 afin de compléter le réseau régional d’aires protégées. Le rapport de consultation devrait être publié par le MDDELCC au cours de 2017. Par la suite, ces 12 projets suivront le processus administratif prévu à cet effet.

«Pour le moment, ils ne bénéficient d’aucun statut, a indiqué Clément Falardeau. S’ils devaient devenir des aires protégées, ces projets ajouteraient 1694 km2 de superficie protégée au total de l’Abitibi-Témiscamingue.» Du même coup, cela permettrait d’atteindre la proportion de 12 %.

Une très lente progression

En 2007, 3,4 % du territoire de la région était composé d’aires protégées. Cinq ans plus tard, en 2012, cette proportion était passée à 6,35 %.

Or, alors que Québec s’était engagé à protéger 12 % de chacune des 13 provinces naturelles de son territoire, seuls 7,13 % de son territoire avaient été soustraits à toute forme d’exploitation. La proportion devrait s’améliorer en 2017, mais il faudra attendre encore avant de voir la cible de 12 % être atteinte.

Réserves de biodiversité examinées en 2007 et 2012-2013
Dunes-de-la-rivière-Attic (Vallée-de-l’Or – 98 km2)
Kakinwawigak (Témiscamingue – 243 km2)
Marais-du-lac-Parent (Vallée-de-l’Or – 518 km2)
Moraine-d’Harricana (Vallée-de-l’Or – 364 km2)
Opasatica (Rouyn-Noranda – 334 km2)
Rivière-Dumoine (Vallée-de-l’Or/Témiscamingue – 1773 km2)
Rivière-Maganasipi (Témiscamingue – 196 km2)
Ruisseau-Serpent (Témiscamingue – 186 km2)
Saint-Cyr-Mesplet-Cherrier (Vallée-de-l’Or – 300 km2)
Wanaki (Vallée-de-l’Or – 368 km2)
Wetetnagami (Vallée-de-l’Or – 392 km2)

Zones à l’étude – Abitibi
Chicobi (245 km2)
Lacs Coigny et Bernetz (164 km2)

Zones à l’étude – Abitibi-Ouest
Collines Nissing et Oditan (24 km2)
Marais Antoine (4 km2)
Marais Maine (15 km2)

Zones à l’étude – Rouyn-Noranda
Kanasuta (60 km2)

Zones à l’étude – Témiscamingue
Îles du Kipawa (50 km2)
Lac à la Truite (389 km2)
Lacs aux Foins et Watson (134 km2)
Pointe et île Bryson (34 km2)

Zones à l’étude – Vallée-de-l’Or
Capitachouane (320 km2)
Emerson-Foligny (255 km2)

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