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08 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Des territoires forestiers protégés à temps partiel

©TC Media - Archives

Une douzaine d’écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) pourraient éventuellement bonifier le réseau d’aires protégées de l’Abitibi-Témiscamingue. Si l’exploration minière le permet.

Depuis 2002, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) collige des territoires forestiers qui présentent des caractéristiques particulières ou uniques en vue de les protéger contre toute activité susceptible de les modifier. Au fil des années, la région a ainsi accumulé 37 de ces EFE. Ceux-ci couvrent une superficie allant de 0,09 à 4,34 km2.

Délais administratifs

Or, depuis 2013, aucun EFE n’est venu s’ajouter à la liste. À la fin de l’été 2016, le MFFP avait indiqué qu’une nouvelle vague de classement était prévue pour l’automne et que la Forêt rare de la Pointe-aux-Cabines, une frênaie noire à orme d’Amérique de 0,27 km2, en faisait partie. En date de la fin janvier 2017, celle-ci n’apparaissait toujours pas sur la liste officielle du gouvernement du Québec.

«Cette forêt rare a obtenu son statut d’EFE le 9 décembre 2016, tout comme 18 autres sites. Dès que l’avis de classement sera publié dans la Gazette officielle du Québec, la liste des EFE sera mise à jour», a fait savoir Sylvain Carrier, relationniste au MFFP.

De plus, a-t-il souligné, un autre site a été visité et validé en 2015, soit la bétulaie jaune à thuya du lac Dooney, une forêt ancienne. «Ce site pourrait faire partie d’une prochaine vague de classement prévue pour 2018», a mentionné M. Carrier.

En fonction des droits miniers

Depuis 2002, une douzaine de sites en Abitibi-Témiscamingue ont aussi été validés en tant qu’EFE, sans toutefois pouvoir être soumis au classement légal en raison de l’existence de droits miniers sur le territoire qu’ils couvrent.

Ces écosystèmes bénéficient toutefois d’une protection administrative en étant soustraits des zones de production forestière, a expliqué Sylvain Carrier. En quelque sorte, ils peuvent donc être considérés comme des EFE à temps partiel, puisqu’il est interdit d’y couper des arbres. Par contre, rien ne peut y empêcher des activités liées à l’exploration minière.

«Ces territoires pourront obtenir le statut officiel d’EFE lorsque les droits miniers viendront à échéance sans être renouvelés», a signalé M. Carrier.

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