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15 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Charles-Philippe Lajoie à quelques pas de la porte des étoiles

Originaire de Rouyn-Noranda, il pourrait devenir le prochain astronaute canadien

©Gracieuseté - Agence spatiale canadienne

La gestion du stress, Charles-Philippe Lajoie en connaît tout un rayon. Il devra en effet déployer tous les moyens qu’il connaît jusqu’en août, moment où il saura s’il devient l’un des deux prochains astronautes de l’Agence spatiale canadienne (ASC).

Le 2 février, nous avions annoncé que ce Rouynorandien d’origine qui demeure à présent à Baltimore figurait parmi les 70 candidatures retenues par l’ASC parmi les 3800 dossiers reçus pour former la prochaine cohorte d’astronautes canadiens. Depuis, il se prépare à la fois physiquement et mentalement pour les dernières épreuves de sélection.

Un coup de pouce de son emploi

«Ma passion pour l’espace remonte à mon adolescence, lorsque je regardais les étoiles avec mes jumelles et mon cherche-étoiles. Je regardais les magnifiques photos prises par le télescope spatial Hubble et je m’intéressais à tout ce qui avait trait aux missions lunaires Apollo. C’est ce qui m’a motivé à suivre des études en astrophysique», raconte-t-il.

Après avoir terminé son doctorat en physique et astronomie de l’Université McMaster à Hamilton en Ontario, M. Lajoie est allé rejoindre sa conjointe à Baltimore. Il a enseigné l’astrophysique un certain temps, pour ensuite entrer au Space Telescope Science Institute. Il y travaille depuis maintenant cinq ans.

«Je fais partie de l’équipe du télescope spatial James-Webb, le plus grand et le plus complexe du genre. Ça va nous prendre trois mois pour aligner ses 19 miroirs lorsqu’il sera placé en orbite. La manière dont notre équipe opère et détaille les processus de fonctionnement ressemble beaucoup à ce que les astronautes font dans la Station spatiale internationale. Mon travail va donc peut-être favoriser ma candidature», estime-t-il.

Pas une partie de plaisir

Advenant le cas où l’ASC le retienne pour en faire un des deux astronautes qui seront nommés en août, Charles-Philippe Lajoie devra redoubler d’efforts pendant au moins deux ans encore avant de voir la porte des étoiles s’ouvrir pour lui.

«On devra se rendre à Houston suivre une formation en compagnie de la dizaine d’astronautes que la Nasa aura recrutés de son côté, indique-t-il. Nous allons passer à travers beaucoup d’entraînements physiques et psychologiques et aussi nous familiariser avec tous les systèmes avec lesquels nous devrons travailler dans l’espace. Après, seulement, nous pourrons officiellement porter le titre d’astronautes.»

À quelques pas du rêve

Mais ces efforts, le Rouynorandien d’origine qui a déjà joué au hockey pour les Forestiers d’Amos est plus que prêt à les faire. «C’est une occasion unique de réaliser enfin mon rêve. Surtout que la Nasa évoque très sérieusement la reprise des missions vers la Lune et des voyages vers Mars et les astéroïdes», a-t-il lancé.

En attendant, M. Lajoie entend bien revenir passer un peu de temps en Abitibi, comme il essaie de le faire au moins une fois par année avec sa conjointe. «Ma famille est encore à Rouyn-Noranda, alors je reste attaché à ma région. Et quand je viens, j’en profite parfois pour observer les étoiles», mentionne-t-il.

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