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10 février 2017

2 ans de prison pour avoir agressé sexuellement une fille de 11 ans

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Éric Béland, 40 ans, a été condamné à deux ans de prison pour avoir commis des agressions sexuelles sur une jeune fille âgée de 11 ans. Les gestes auraient été posés entre juillet 2012 et août 2013.

Il a affirmé avoir de l’attirance pour les mineures, il admet donc son problème -Marc E. Grimard

Béland était un ami de la famille et connaissait la victime depuis qu’elle avait 9 ans. C'est lorsqu'elle avait 11 ans que le premier événement s’est produit dans la maison de la famille de la victime.

Les gestes posés par Béland vont des attouchements avec les mains et la bouche jusqu’à une relation sexuelle complète. Le premier déclic se serait fait lorsqu’il a aperçu les seins de la victime alors qu’elle avait perdu le haut de son maillot de bain. C’est à partir de ce moment qu’il s’est mis à flirter avec sa victime. Béland a justifié ses actes en affirmant que la jeune fille. était très mature pour son âge. Il aurait interprété ses agissements comme des signes de consentement.

«Je ne pensais pas que c’était interdit, je pensais que c’était correct s’il y avait consentement», aurait affirmé Béland dans sa déclaration au juge.

En plus des agressions sexuelles, Béland aurait fait consommer de la marijuana à sa victime, un autre crime réprimandé par le juge Marc E. Grimard.

De lourds problèmes

Béland, qui est lui-même père d’une jeune fille, s’est fait demander par le juge Grimard comment il aurait réagi si les rôles avaient été inversés. Béland lui aurait répondu qu’il n’aurait pas toléré une telle situation et aurait dénoncé l’agresseur. Il a d’ailleurs perdu la garde de sa fille depuis le dévoilement des accusations contre lui.

L’évaluation psychosexuelle de Béland a révélé qu’il était un homme réservé, introverti, laconique avec des lacunes sur le plan social.

«Il a comblé ses besoins sexuels sans penser aux conséquences sur sa victime ou sur sa propre fille», a souligné le juge Grimard.

L’évaluation explique également que Béland correspond au profil d’un abuseur opportuniste, c’est-à-dire qu’il profite d’une occasion qui s’ouvre à lui, mais cesse l’activité une fois démasqué. Le risque de récidive serait très faible.

Facteurs atténuants

Le procureur de la Couronne, Me Marc-André Roy, demandait une peine d’au moins 26 mois alors que l’avocat de Béland, Me Daniel Brière-Desfossés, demandait une peine de 15 mois. Le juge a décidé de couper la poire en deux avec une peine de deux ans. Pour justifier sa décision, il a présenté quelques facteurs atténuants.

La défense avait d’ailleurs plaidé le consentement de la victime, argument que le juge a rapidement rejeté. «Il s’agit d’une jeune fille qui cherchait l’attention, Béland était en position d’autorité sur elle», a affirmé le juge Grimard.

Toutefois, la déclaration faite aux policiers par Béland était incriminante et a permis d’éviter un procès. «Ça évite à la victime d’avoir à revivre ces événements pénibles», a déclaré le juge Grimard.

Le juge a également expliqué que c’est Béland qui avait mis fin à la relation, ce qu’il considère comme un facteur atténuant. «Il a exprimé du regret pour ses gestes et comprend qu’il doit payer le prix de ses gestes, a indiqué le juge. Il a affirmé avoir de l’attirance pour les mineures, il admet donc son problème.»

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