La CSRN investit 837 000$ pour sécuriser l’accès aux écoles

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Afin de mieux gérer les personnes qui vont avoir accès aux écoles, la Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN) investit près de 840 000$ pour ajouter des caméras de sécurité dans ses écoles.

Le contrat qui a été autorisé par le Conseil des commissaires, le 17 octobre, a été octroyé à l’entreprise Construction N. Martel Inc. Les travaux se dérouleront sur l’ensemble de l’année scolaire.

Les sommes investies dans la sécurité des élèves et du personnel étaient déjà prévues depuis quelques années afin que le changement soit effectué dans toutes les écoles en même temps.

Le contrat consiste principalement à installer des caméras de sécurité aux accès de l’ensemble des écoles de la CSRN et d’un système d’ouverture contrôlé de ses accès.

«Avec les mesures de sécurité qui ont été accrues autour des établissements scolaires, la décision avait été prise de barrer les portes. Lorsque des gens se présentaient, la secrétaire ou un responsable d’école devait se déplacer pour aller à la porte», a expliqué le président du Conseil des commissaires Daniel Camden.

«Nous allons donc mettre en place un système de surveillance des entrées. Les personnes se présenteront dorénavant à la porte, sonnera et la secrétaire pourra identifier la personne de son poste de travail. Elle sera aussi en mesure d’ouvrir la porte à distance», a poursuivi M. Camden.

Les entrées principales des écoles primaires seront munies de ce système, alors que plusieurs entrées sécurisées seront aménagées dans les écoles secondaires.

Technologie adaptée

Le système de surveillance des accès utilisera le système informatique et de téléphonie des écoles de la CSRN afin de transmettre les informations.

«Dans le cas des écoles où il y a moins de personnel, la personne responsable aura accès à ses informations sur une tablette numérique et pourra faire la gestion à partir de son local», a souligné Daniel Camden.

Sur l’ensemble du territoire de la CSRN, seule l’école Notre-Dame-de-Grâce avait bénéficié d’un projet-pilote avec un système de protection de ce genre.

«Le système n’utilisait pas la téléphonie IP et le système était déjà désuet. Puisque nous devions procéder à l’installation d’un tel système dans l’ensemble de nos bâtiments, nous avons choisi un système qui est à la fine pointe de la technologie en ce moment et qui sera facilement modulable avec le temps», a fait savoir le président du Conseil des commissaires.

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