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06 janvier 2017

Taschereau pourrait devenir un pôle de production de biodiesel

©Photo gracieuseté - Depositphotos - Lev Dolgachov

Le nouveau propriétaire de l’ancienne usine Tembec de Taschereau, Pedro Cardoso a annoncé que le projet de relance de l’usine devrait s’orienter vers la production de biodiesel et de biochar.

Au départ, Pedro Cardoso voulait continuer dans les pas de ses prédécesseurs. «Les gens de l’association forestière, de la communauté et même de la société de développement étaient pas mal encrés dans l’idée de faire une usine de granule, a indiqué Pedro Cardoso. Alors on a étudié la possibilité de faire une usine de granule, mais on a réalisé que c’était plus complexe qu’on croyait alors on a regardé la possibilité de faire des «pucks» ou encore de faire des buches écologiques.»

C'est donc beaucoup de temps, d’énergie et d’argent que M. Cardoso a investi dans la recherche d’une solution viable et rentable pour l’usine. «J’ai fini par me demander s’il n’y aurait pas d’autres avenues possibles alors j’ai fouillé dans mes contacts et j’ai finalement pris la décision d’y aller vers le biodiesel», a affirmé M. Cardoso.

Il croit donc avoir trouvé avec ce projet quelque chose de durable et qui sera rentable pour les investisseurs. «J’ai passé six mois à chercher un spécialiste qui serait prêt à venir travailler à Taschereau, on en a trouvé un en Californie qui a tellement aimé le projet qu’il a décidé de venir s’installer ici pour cinq ans», a-t-il lancé.

50 ans de réserves

À l’heure actuelle, juste avec la biomasse qui se trouve sur le site de l’usine, Pedro Cardoso estime que les réserves pourraient permettre à l’usine de rouler pendant au moins 50 ans. «Pour vous donner une idée, la première machine devrait produire autour de 6 M de litres de biodiesel par année, a lancé M. Cardoso. Ça pourrait alimenter une flotte d’autobus ou une partie du carburant utilisé dans le Grand Nord.»

M. Cardoso espère également profiter du transport de carburant actuel pour exporter son biodiesel vers les raffineries de Montréal. «La plupart des camions qui montent du carburant vers nous repartent vides vers la raffinerie alors on pourrait en retourner, a expliqué M. Cardoso. Cela permettrait d’obtenir des crédits carbones et de faire raffiner ce qui serait encore plus rentable.»

Pour ce qui est de l’échéancier de ce projet, M. Cardoso estime que l’usine devrait commencer à produire d’ici la fin de 2018. «On devrait concrétiser le financement dans les prochains quatre mois, on aura alors besoin d’une année pour construire l’usine donc on espère être 100 % opérationnel d’ici 18 mois.»

Biochar

Outre le biodiesel, l’usine de Taschereau pourrait également produire du biochar, un type de charbon fabriqué à partir de matière organique, soit l’écorce de bois dans le cas présent. «Il y a différents types de biochar qu’on pourrait produire, du charbon simple utilisé dans les filtres jusqu’au charbon activé qui sert à extraire le minerai d’or», a expliqué Pedro Cardoso.

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