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24 janvier 2017

L’agrandissment de l’hôpital de Ville-Marie aura lieu, assure Boissonneault

©TC Media - Lucie Charest

Devant l’inquiétude exprimée par les élus du Témiscamingue au plus récent conseil des maires concernant le projet d’agrandissement du pavillon Sainte-Famille de Ville-Marie, le PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) Jacques Boissonneault a assuré qu’il aurait bel et bien lieu, mais que ces choses prennent du temps.

M. Boissonneault faisait référence à un point soulevé par le maire de Ville-Marie, Bernard Flébus, à l’effet que les travaux de construction devaient débuter au début 2017. M. Flébus et d’autres élus témiscamiens craignaient que le projet ne voie jamais le jour. «On devait effectivement commencer les travaux cet hiver», a avoué M. Boissonneault lors d’un point de presse.

«Ça a été retardé de quelques mois, pas parce que j’ai niaisé comme PDG, pas parce que le projet est compromis, mais parce qu’il y a eu de nouvelles normes cliniques qui ont demandé une révision des plans avant d’aller en appel d’offres», a-t-il souligné.

Des délais

Comme c’est le cas avec le centre de radiothérapie, il arrive fréquemment que des délais surviennent dans des projets d’envergure. «L’appel d’offres devait être lancé avant la fin de l’année 2016, il sera probablement lancé en février. Il va probablement y avoir des pelles mécaniques avant l’automne. Lorsqu’on va en appel d’offres, habituellement les travaux débutent dans les mois qui suivent», a souligné M. Boissonneault.

Ne jamais prédire le temps que ça va prendre un projet de construction quand tu transiges avec l’État, parce qu’il y a toujours des «patentes» qui font que ça retarde -Jacques Boissonneault

«Le projet n’est pas compromis, a-t-il assuré. Il faut comprendre que quand on parle de travaux de 25 ou 26 millions de dollars, qu’il y a des normes de sécurité, de cheminement de clientèle et qu’il y a des changements dans les pratiques, les gens qui nous dirigent à Québec nous demandent de réajuster certaines choses et c’est ça qu’on a dû faire, c’est tout.»

M. Boissonneault a souligné que lorsqu’un ministère est impliqué dans un projet d’une telle envergure, il faut s’attendre à des retards. «Ne jamais prédire le temps que ça va prendre un projet de construction quand tu transiges avec l’État, parce qu’il y a toujours des patentes qui font que ça retarde. Mais soyez sans craintes, je veux rassurer tout le monde, le projet n’est pas en danger», a-t-il affirmé.

Des dossiers complexes

Le PDG s’explique mal la réaction des élus du Témiscamingue. «Chaque fois qu’on tient un conseil d’administration, on fait le point sur les projets de construction et on n’a jamais dit que ce projet-là ne tenait plus la route. M. Flébus n’en est pas à sa première sortie médiatique, on s’est déjà rencontrés, ça avait été une rencontre agréable. Il est sorti, il a dit ce qu’il avait à dire. Moi, ce que je vous dis, c’est que le projet suit son cours, oui il y a des délais, mais ça fait partie de la game, comme en radiothérapie, a-t-il fait remarquer.

«Ce sont des dossiers complexes, qui sont gérés par des fonds publics, a-t-il poursuivi. Qu’on le veuille ou pas, les structures administratives au niveau du gouvernement font que maintenant, on s’assure de bien gérer les fonds publics, et des fois c’est un peu plus long. Mais le projet est là, il va avoir lieu. L’argent est là, il est réservé.»

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