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13 janvier 2017

Le programme SIPPE veille sur les familles vulnérables

©depositphotos.com/Typlyashina

L’arrivée d’un enfant est un événement qui peut amener son lot de stress. Cela peut l’être particulièrement lorsque la mère est jeune ou en situation de pauvreté. Le programme SIPPE a été conçu pour soutenir la famille vivant ces situations.

Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, 16,9 femmes de moins de 20 ans sur 1000 de la région ont donné naissance à un enfant. Ce taux est le troisième plus élevé au Québec.

«On constate que la moitié des mères qui donnent naissance en bas de 20 ans dans la région sont  âgées de 19 ans et que 41% le sont pour les 17-18 ans, a indiqué l’infirmière clinicienne responsable du module SIPPE Marlène Mainville. Avoir un enfant à 16 ans et moins est un événement peu fréquent en région.»

Dans le cas où la jeune mère déciderait de poursuivre la grossesse, elle pourrait bénéficier de l’aide du programme de Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE). Il a été mis en place au cours des années 2000 par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour venir en aide aux familles en situation de vulnérabilité.

«Le programme vise à aider les jeunes femmes enceintes, en situation de pauvreté, et qui n’ont pas complété leur diplôme d’études secondaires. Par le biais d’une intervenante pivot, la jeune femme pourra recevoir de l’aide à différents niveaux en fonction de ses besoins. Le tout se fait sur une base volontaire», a fait savoir Mme Mainville.

Le but principal est de prévenir la transmission intergénérationnelle de la pauvreté.» -Marlène Mainville

Accompagner la famille

La jeune femme enceinte pouvant bénéficier du programme SIPPE sera identifiée lors de sa première consultation en clinique de suivi de grossesses. «Les femmes doivent remplir une fiche qui contient des questions sur le revenu de la mère et son niveau de scolarité, a fait savoir Marlène Mainville. Le but principal est de prévenir la transmission intergénérationnelle de la pauvreté.»

«La mère peut recevoir la visite d’une intervenante une fois aux deux semaines pendant tout le temps de sa grossesse, a poursuivi Mme Mainville. Elle peut bénéficier de nos services dès la douzième semaine de grossesse. Après l’accouchement, les rencontres se font toutes les semaines pendant les deux premiers mois. Par la suite, les rencontres se font de nouveau aux deux semaines. Cela se faire jusqu’à ce que l’enfant atteigne ses deux ans.»

L’intervenante est là pour mettre en contact la mère avec une infirmière, une nutritionniste ou un travailleur social. «Cela peut même aller jusqu’à aider les parents à trouver un service de garde adéquat pour leur enfant, a souligné Mme Mainville. Le bien-être de l’enfant est au cœur de nos priorités. Notre travail en est un de collaboration avec la famille.» Il se peut également que la famille soit référée à des organismes comme la Maison de la famille ou les banques alimentaires.

Bien que ce soit les jeunes mères qui sont d’abord ciblées par le programme SIPPE, du soutien aux jeunes pères peut également être offert.

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